Les nouveaux maîtres d’école
Au lieu de continuer à enseigner par classes, en rassemblant les élèves autour d’un maître, et en avançant au rythme de tout le monde, on pourrait envisager d’utiliser l’ordinateur pour instruire les élèves, dès leur jeunesse, sous forme différente.
L’ordinateur apprendrait à chaque élève certaines données, et l’élève, s’il n’a pas compris ou s’il a besoin de précisions supplémentaires, aurait la possibilité de poser des questions à l’ordinateur après les explications fournies par celui-ci. Mieux encore, l’ordinateur pourrait s’adapter à la situation : c’est l’élève qui informerait l’ordinateur de ses difficultés et l’ordinateur poserait les questions qui conviennent. Le contrôle des connaissances s’effectuerait de la façon la plus simple. Car la première condition pour enseigner, pour faire comprendre quelque chose à quelqu’un, c’est de bien savoir ce dont il a besoin. L’élève qui aurait appris plus vite que les autres pourrait passer à un autre sujet au lieu de perdre du temps à écouter des explications pour lui inutiles. De tels dispositifs permettraient d’éliminer l’importance attachée au classement.
Mais on aurait tort d’imaginer que l’emploi de l’ordinateur résoudrait comme par miracle toutes les difficultés. D’abord une transformation aussi radicale des moyens d’enseignement exige une révolution dont il est impossible de mesurer l’ampleur ; de plus, les moyens matériels à mettre en œuvre seraient considérables. D’autre part, l’ordinateur si perfectionné qu’il soit reste une machine. Et l’on peut se demander si les liens affectifs qui dans l’enseignement traditionnel s’établissent entre le maître et l’élève ne contribuent pas pour une large part au succès de l’action pédagogique. Enseigner ou éduquer ne signifie pas seulement faire acquérir une somme de connaissances. L’apprentissage des rapports humains est un aspect essentiel de l’information de l’individu ; sur ce plan l’ordinateur ne pourra jamais se substituer au maître. Il faudrait donc rechercher comment celui-ci pourra utiliser dans des classes nouvelles les services de ce qui ne sera jamais qu’un simple outil. D’après L. Armand et M. Drancourt.
- Compréhension de l’écrit :
1- Quel est l’objet de l’argumentation contenue dans ce texte ?
2- Relevez le champ lexical du terme « école ».
3- Deux thèses s’opposent dans ce texte, lesquelles ?
4- Les phrases suivantes reprennent les arguments présentés par l’auteur. Retrouvez l’ordre dans lequel ils se présentent dans le deuxième paragraphe.
-Certains élèves qui comprennent plus rapidement que les autres pourraient avancer plus vite.
-L’élève qui ne comprend pas pourrait demander lui-même des explications supplémentaires à l’ordinateur.
-L’ordinateur pourrait adapter son enseignement au niveau de chaque élève.
-L’ordinateur serait renseigné sur les progrès de chaque élève en fonction des réponses de celui-ci.
-On n’aurait plus besoin de classer les élèves par ordre de mérite.
5- Le troisième paragraphe commence par un mot, ce dernier exprime t-il une :
· Conséquence ?
· Une cause ?
· Une opposition ? Choisissez la bonne réponse.
6 -Voici des synonymes des mots soulignés dans le texte : par conséquent, cependant, en outre, d’un autre coté, en premier lieu
Au lieu de continuer à enseigner par classes, en rassemblant les élèves autour d’un maître, et en avançant au rythme de tout le monde, on pourrait envisager d’utiliser l’ordinateur pour instruire les élèves, dès leur jeunesse, sous forme différente.
L’ordinateur apprendrait à chaque élève certaines données, et l’élève, s’il n’a pas compris ou s’il a besoin de précisions supplémentaires, aurait la possibilité de poser des questions à l’ordinateur après les explications fournies par celui-ci. Mieux encore, l’ordinateur pourrait s’adapter à la situation : c’est l’élève qui informerait l’ordinateur de ses difficultés et l’ordinateur poserait les questions qui conviennent. Le contrôle des connaissances s’effectuerait de la façon la plus simple. Car la première condition pour enseigner, pour faire comprendre quelque chose à quelqu’un, c’est de bien savoir ce dont il a besoin. L’élève qui aurait appris plus vite que les autres pourrait passer à un autre sujet au lieu de perdre du temps à écouter des explications pour lui inutiles. De tels dispositifs permettraient d’éliminer l’importance attachée au classement.
Mais on aurait tort d’imaginer que l’emploi de l’ordinateur résoudrait comme par miracle toutes les difficultés. D’abord une transformation aussi radicale des moyens d’enseignement exige une révolution dont il est impossible de mesurer l’ampleur ; de plus, les moyens matériels à mettre en œuvre seraient considérables. D’autre part, l’ordinateur si perfectionné qu’il soit reste une machine. Et l’on peut se demander si les liens affectifs qui dans l’enseignement traditionnel s’établissent entre le maître et l’élève ne contribuent pas pour une large part au succès de l’action pédagogique. Enseigner ou éduquer ne signifie pas seulement faire acquérir une somme de connaissances. L’apprentissage des rapports humains est un aspect essentiel de l’information de l’individu ; sur ce plan l’ordinateur ne pourra jamais se substituer au maître. Il faudrait donc rechercher comment celui-ci pourra utiliser dans des classes nouvelles les services de ce qui ne sera jamais qu’un simple outil. D’après L. Armand et M. Drancourt.
- Compréhension de l’écrit :
1- Quel est l’objet de l’argumentation contenue dans ce texte ?
2- Relevez le champ lexical du terme « école ».
3- Deux thèses s’opposent dans ce texte, lesquelles ?
4- Les phrases suivantes reprennent les arguments présentés par l’auteur. Retrouvez l’ordre dans lequel ils se présentent dans le deuxième paragraphe.
-Certains élèves qui comprennent plus rapidement que les autres pourraient avancer plus vite.
-L’élève qui ne comprend pas pourrait demander lui-même des explications supplémentaires à l’ordinateur.
-L’ordinateur pourrait adapter son enseignement au niveau de chaque élève.
-L’ordinateur serait renseigné sur les progrès de chaque élève en fonction des réponses de celui-ci.
-On n’aurait plus besoin de classer les élèves par ordre de mérite.
5- Le troisième paragraphe commence par un mot, ce dernier exprime t-il une :
· Conséquence ?
· Une cause ?
· Une opposition ? Choisissez la bonne réponse.
6 -Voici des synonymes des mots soulignés dans le texte : par conséquent, cependant, en outre, d’un autre coté, en premier lieu
Par conséquent | |
Cependant | |
En outre | |
D’un autre coté | |
En premier lieu |
Faites correspondre les mots soulignés dans le texte à chacun de ces synonymes et complétez le tableau ci-dessus.
7-Dans le troisième paragraphe, l’auteur présente des arguments pour défendre son point de vue : - Quelle position défend l’auteur ?
Relevez la phrase dans laquelle il exprime ce point de vue.
عدل سابقا من قبل ليلى في الثلاثاء يوليو 19 2011, 20:49 عدل 1 مرات (السبب : تعديل النص)
الأربعاء أكتوبر 07 2015, 11:28 من طرف مهاجي30
» الفرض الاول علمي في مادة الأدب العربي
السبت نوفمبر 22 2014, 14:57 من طرف slim2011
» الفرض الاول ادب عربي شعبة ادب و فلسفة
السبت أكتوبر 18 2014, 06:35 من طرف عبد الحفيظ10
» دروس الاعلام الآلي كاملة
الثلاثاء سبتمبر 23 2014, 09:24 من طرف mohamed.ben
» دروس في الهندسة الميكانيكية
الخميس سبتمبر 18 2014, 04:37 من طرف nabil64
» وثائق هامة في مادة الفيزياء
الأربعاء سبتمبر 10 2014, 21:12 من طرف sabah
» طلب مساعدة من سيادتكم الرجاء الدخول
الجمعة سبتمبر 05 2014, 19:57 من طرف amina
» مذكرات الأدب العربي شعبة آداب و فلسفة نهائي
الجمعة سبتمبر 05 2014, 19:53 من طرف amina
» مذكراث السنة الثالثة ثانوي للغة العربية شعبة ادب
الثلاثاء أغسطس 19 2014, 07:29 من طرف walid saad saoud
» les fiches de 3 as* projet I**
الجمعة يوليو 11 2014, 11:51 من طرف belaid11